Outil d'enregistrement de fragments sonores, l'échantilloneur ou sampler et au centre des musiques actuelles. Avec cet instrument, il est possible d'enregistrer n'importe quel type de sonorités, de l'aboiement d'un chien à la note d'un piano, et de le restituer à des hauteurs variables.
Dans une configuration en MAO, l'échantillonneur est piloté grâce au MIDI à travers un séquenceur ou par un contrôleur de différentes natures : contrôleurs de vent, de percussions, de claviers et de guitares. Le contrôleur transmet à l'échantillonneur des informations telles que la note à jouer, sa durée et son volume. Il détermine également les changements de hauteur et de timbre.
Les premières expériences d'enregistrement numérique du signal avec fonction de restitution musicale par un clavier ont vu le jour au milieu des années 70, avec des "monstres" mytiques tels les PPG, Fairlight, Synclavier et autre Emulator. Quant au premier échantillonneur destiné au grand public –¯tant au niveau des performances que du prix –, il est dû au constructuer japonais Akai, en 1985, avec son "S612".
Pour l'anecdote, il faut savoir que la marque Akai avait déposé le terme "sampler" qui rendait son utilisation illégale par ses concurrents : il n'était donc pas possible de parler d'un "sampler" chez E-mu, Roland ou Yamaha. Seuls les produits signés Akai pouvaient être ainsi qualifiés. Bien sûr, avec le temps, la protection autour du mot "sampler" a volé en éclat et le mot est rentré dans le domaine du langage courant.
En savoir davantage : LE SAMPLE, ORIGINE ET ÉVOLUTION (sur pianoweb.fr).