Les principales compagnies discographiques américaines, le milieu musical "officiel", le "show-biz", sont basés à Los Angeles. La scène musicale rock new-yorkaise est plus le fait de l'underground, en simplifiant quelque peu. La ville, son atmosphère, son ambiance, ses sensations, sont propices aux enregistrements, à la musique d'artistes "urbains", aux textes violents ou réalistes. La "heavy metal music" y est reine, tout comme une certaine scène jazz et de musique latine.
A New York, le Greenwich Village a provoqué l'éclosion, puis la popularité immédiate du folk-song au début des années 1960. Les clubs Max's Kansas City, Bottom Line ou Apollo (à Harlem) ont vu défiler The Velvet Underground, Patti Smith ou James Brown, parmi des centaines d'autres ; le Filmore East, le Village Gate ou le Small's Paradise (jazz) font aussi partie du folklore des concerts new-yorkais, ainsi bien sûr que le fameux Carnegie Hall ; tous possèdent une acoustique enviable et les studios d'enregistrement comme Record Plant ou Electric Lady ont été très fréquentés jusqu'à il y a peu. New York surnommé "Big Apple" a aussi vu naître un certain rhythm and blues avec la création en 1948 de la firme pour musiciens noirs Atlantic par les frères Ertegun, et a accueilli le génie de Phil Spector de 1959 à fin 1963. John Lennon et Yoko Ono ont immortalisé New York en 1972 avec la chanson Sometime in New York City.