Le breakdance, appelé également breaking, est une danse acrobatique constituée d'un enchaînement de figures exécutées au sol. Même si certains faits laissent à penser que le breakdance est né au Niger dans les années 1950, les premières apparitions officielles proviennent du Bronx, à New York, et datent des années 1970. La danse n'apparaît en France qu'au début de la décennie suivante, suite à l'explosion médiatique du Smurff.
L'essentiel de sa gestuelle est constitué d'ondulations et de contractions rythmées. Atypique et réellement à part des autres danses pratiquées, le breakdance est aisé à reconnaître par la richesse de ses figures qui s'enchaînant à même le sol, quand les breakers pivotent sur leurs mains, leur dos ou leur tête.
Acrobatique, le breaking se pratique sous forme d'affrontements appelés battles durant lesquels combattent des hommes (les bboys ou breakeurs) et des femmes (les bgirls ou breakeuses), voire des équipes (les crews). Les athlètes danseurs(es) se mesurent à tour de rôle durant une performance en enchaînant des mouvements aériens comme des coupoles, des "six-step" ou des "freezes" en improvisant sur un fond musical d'un DJ. Chaque danseur effectue deux passages.
Cette danse sportive, qui doit allier gestuelle artistique et performances physiques, lui a permis d'avoir une place en tant qu'exhibition aux Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 à Buenos Aires, avant de réaliser sa première prestation officielle aux Jeux olympiques de Paris 2024.