Allongement proportionnel des valeurs rythmiques de façon à conserver le même rythme alors que les durées des notes changent. Dit autrement : l'augmentation rythmique consiste à transformer une séquence en remplaçant chaque valeur par un multiple de cette valeur.
L'augmentation correspond également à l'allongement de la valeur de la note individuelle dans les anciennes notations par l'utilisation d'une coloration ou d'un signe de proportion, ou plus récemment par un symbole de notation tel que le point, placé à droite de la note. Son emploi prend encore une autre signification quand il désigne un intervalle majeur ou parfait qui est élargi par un demi-ton chromatique et qui augmente l'intervalle.
L'augmentation est l'opposé de la diminution pour laquelle les valeurs de note sont raccourcies. La technique de l'augmentation est particulièrement utilisée en contrepoint dans lequel les notes, dans la suite de la voix, sont plus longues que celles de la voix de premier plan.
On rencontre son usage chez Jean-Sébastien Bach, Beethoven, Brahms, Chopin et bien d'autres compositeurs.