Utilisée dans les opéras, la voix basse bouffe contient souvent des notes répétées dans l'intention de produire des effets comiques à l'exemple de Donizetti et l'air de Don Pasquale dans son opéra éponyme.
Basse bouffe (La calunnia e un venticello - Rossini - Voix : Rémi-Charles Caufman)
C'est à partir du 18ᵉ siècle que la présence de la "basse comique" revêt une importance considérable. À l'opéra, son talent consiste à incarner des rôles grotesques qui dépassent aisément celui de figurant en ayant à sa charge des textes conséquents. C'est d'ailleurs de son habileté à interpréter le personnage que le public saluera en retour la beauté de sa voix et sa limpidité.
La basse bouffe doit être en mesure de soutenir la partition dans le registre aigu de sa tessiture (fréquemment celle d'un baryton) tout en ayant des dispositions vocales d'une importante souplesse. Il n'est pas exceptionnel que sa tessiture réalise quelques incursions dans le registre du falsetto, et bien que la difficulté soit bien présente, sa voix est dans l'obligation de rester constamment limpide et claire.