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Basse obstinée

Fréquemment utilisé aux 17ᵉ et 18ᵉ siècles, ce procédé technique consiste à répéter indéfiniment une cellule de base. Sur celle-ci, d'autres voix sont ajoutées et construisent diverses variations. La chaconne et la passacaille sont écrites selon ce procédé. L'exemple le plus célèbre de l'utilisation d'une basse obstinée est le Canon de Pachelbel.

D'autres compositeurs ont écrit des œuvres ou des passages soulignant son importance comme Monteverdi et Jean-Sébastien Bach, ce dernier composant entre autres une chaconne pour violon seul et une passacaille et fugue pour orgue, tout en apportant à la basse obstinée une ampleur inconnue.

La cellule de la basse obstinée est généralement courte, n'excédant pas les huit mesures. Elle est fréquemment construire sur une descente chromatique qui reste constante, tandis que les autres voix se transforment. De fait, sa procédure est différente du « thème varié ». Si le plus ancien exemple noté remonte au 14ᵉ siècle, la basse obstinée deviendra au siècle suivant, le signe distinctif de quelques danses dont chacune détenait son propre schéma mélodique, comme la folia ou la romanesca.

Par la suite, elle intégrera avec louanges, du moins en France, les cœurs de la chaconne et de la passacaille. La basse contrainte tomba quelque peu en désuétude durant la période classique, même si les romantiques s'en emparèrent à l'occasion en empruntant ses traits de caractère.

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