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Enregistrement sonore

L’enregistrement fait maintenant couramment partie de notre vie quotidienne. Ses nombreux supports en attestent. Hier, les supports analogiques utilisés pour lire la musique (disque, la cassette et la bande magnétique) dominaient le marché. Depuis, tous ces supports ont été remplacés par des modèles numériques (le R-Dat, le CD, le MP3 ou le disque dur).

Du temps de l'enregistrement analogique

L'histoire de l'enregistrement est récent. En 1944, le magnétophone voit le jour, proposant un système d’enregistrement sur ruban magnétique qui fait suite à l’invention du procédé par A.E.G, quelques années au préalable. Évidemment, d’autres supports d’enregistrement avaient déjà été expérimentés au préalable, que ce soient le système d’enregistrement pneumatique des Pianola (Claude Debussy utilisa ce procédé technique pour s’enregistrer) ou celui de Charles Cros et Thomas Edison dès 1877, sur cylindres de cire, puis en 1926, par gravure directe sur disque, également en cire.

Néanmoins, c'est le magnétophone à bande qui incarne au mieux la grande révolution technique de l'enregistrement sonore du 20ᵉ siècle. Son emploi particulièrement facile et la possibilité de pouvoir s'enregistrer autant de fois que souhaité avec une unique bande magnétique fera de l'enregistreur l'outil indispensable de l'utilisateur lambda et professionnel.

Jusqu'alors monophonique, l’enregistrement stéréophonique est mis au point en 1957. Toutefois, ce dispositf technique disposant de deux canaux distincts ne se vulgarisa auprès du public qu’au milieu des années 60 avec l'apparition des premières chaînes Hi-Fi. Puis c'est l'arrivée de la « mini-cassette » Philips en 1963, une innovation liée à la miniaturisation. Placée en concurrence deux ans plus tard avec la cartouche audio, la cassette devait s'imposer dans les foyers au tournant des années 1970.

Alors que de nos jours, telle une évidence déjà acquise, nous sommes en train d’envisager avec plus ou moins de bonheur les prochaines innovations technologiques, les Beatles étrennaient en 1967 le premier magnétophone quatre pistes considéré en ce temps-là comme la machine ultime des studios Abbey Road.

L'arrivée de l'enregistrement numérique

Depuis cette époque héroïque pour laquelle l'audace imprimait la direction artistique au détriment d'une quête absolue de perfection sonore, l’arrivée des premiers supports d'enregistrement numérique dans les années 1980 remettra en cause les priorités.

Avec une dynamique accrue et un bruit de fond pratiquement absent, les premiers enregistreurs numériques professionnels apparaissent sur le marché français à partir de 1983. Le CD s'impose en digne remplaçant du disque vinyle. Entouré d'un équipement "High-Tech", l’auditeur voyage désormais dans une dimension peuplée de "bits" et pour laquelle la netteté du son remet en cause tout un passé.

Dans les années 1990, via la micro-informatique, le disque dur s'impose chez le particulier et donne naissance à de nouvelles habitudes dans la façon d'écouter et d'apprécier la musique. Il en va de même concernant les pratiques d'enregistrement. Les outils automatisés, tels que le séquenceur ou la boîte à rythme, prolifèrent dans les productions discographiques. Les outils électroniques participent activement à l'essor de diverses approches innovantes dans le domaine de la créativité. Les automatismes redessinent les concepts, les voies à explorer, aidés en cela par l'intelligence artificielle, ultime repère technologique qui ne cesse de repousser les fontières de l'insondable.

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