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Générateur d'enveloppe (synthétiseur)

Sur un synthétiseur, il s'emploie pour faire varier certains aspects sonores d'un timbre dans le temps. Par exemple, le Pitch EG, VDF EG et VDA EG servent respectivement à modifier la hauteur, la tonalité et le volume.

L'aspect technique

Sur un synthétiseur analogique, le générateur d'enveloppe, ou EG (enveloppe generator), est utilisé pour produire des tensions qui, appliquées à des VCF et à des VCO, vont moduler l'amplitude du signal sonore de façon à dessiner les contours qui répondront à la personnalité du son.

Le cheminement classique du signal sonore à travers le synthétiseur se déroule ainsi :

  • 1. Le signal initial est généré par le VCO.
  • 2. Il chemine jusqu'au VCF où il est filtré.
  • 3. Il passe à travers l'EG qui modifie ses contours.
  • 4. Il arrive au VCA qui l'amplifie.

Le générateur d'enveloppe présent dans les synthétiseurs numériques est parfois complexe ou peu pratique en mode édition, ce qui nécessite l'emploi fréquent d'un programme dédié via un ordinateur. Par contre, en analogique, le panneau de commande se limite en général à quatre paramètres. L'EG possède une entrée de déclenchement (signal 1 ou 0), quatre potentiomètres et une sortie pour le signal de commande.

Grâce à cette simplicité d'emploi, le musicien est capable rapidement de générer toutes sortes d'enveloppes et, par voie de conséquence, différents types de son. Suivant les claviers, l'EG est encore plus simple quand son intervention sur les autres paramètres ne s'avère pas utile, notamment dans le cas des synthétiseurs d'ensemble dans lesquels l'enveloppe se limite fréquemment à l'attaque et au release.

En synthèse sonore, l'enveloppe est générée pour chaque note et traduit les particularités de son évolution dans le temps. Pour rester simple, il détermine à quelle vitesse le volume du son augmente, pendant combien de temps il se maintient à un niveau constant et de quelle façon il cesse d'exister. Son comportement entraîne ainsi un style d'instrument synthétisé : un son court comme une percussion ou un son prolongé tel un archet qui frotte sur la corde d'un violon.

L'enveloppe ADSR

Le générateur d'enveloppe se décline en plusieurs versions (AR, ADR), mais le plus courant est celui à quatre paramètres, le type ADSR :

  • A : pour l'attaque du son (attack). La vitesse de montée en amplitude jusqu'au point maximum.
  • D : pour sa retombée (decay). La chute de l'intensité sonore après l'amplitude maximum.
  • S : pour son maintien dans le temps (sustain). La tenue constante de l'intensité sonore.
  • R : pour le relâchement (release). La durée de la résonance du son après la libération de la touche.

Les synthétiseurs numériques proposent habituellement des paramètres supplémentaires donnant la possibilité d'affiner les variations de modulation de l'enveloppe, comme le « Hold » qui maintient son niveau au maximum ou le « Delay » qui contrôle la durée entre le début de la note et celui de l'attaque.

En savoir davantage : L'ADSR, LE GÉNÉRATEUR D'ENVELOPPE DU SYNTHÉTISEUR (sur pianoweb.fr)

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