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Hippie (ou hippy) et mouvement Hippie

Le mouvement hippie

Ils étaient les membres d'un mouvement de contre-culture des années 1960 et des années 1970 qui avaient pour but un style de vie marginal, communautaire ou nomade, renonçant au nationalisme corporatiste. Ceux-ci s'étaient opposés à la guerre du Viêt Nam, avaient pour certains embrassé des aspects du bouddhisme, de l'hindouisme, et/ou de la culture religieuse américaine indigène, et étaient en désaccord avec les valeurs occidentales traditionnelles de la bourgeoisie. Ils virent dans l'autorité gouvernementale, le paternalisme et les mœurs qu'il prescrivait, l'industrie de corporation, et les aspects sociaux traditionnels autant d'éléments d'un establishment unifié auquel ils ne reconnaissaient aucune légitimité authentique.

Une vie « à la cool » faite de sexe, de musique et de route. Une évasion hors de l'Amérique post-nucléaire (après 1945) et consommatrice bien-pensante, principalement sous l'influence du jazz et du mouvement surréaliste dont les membres ont trouvé refuge à New York pendant la guerre. Peu à peu apparaît une nouvelle génération de chanteurs comme Bob Dylan ou The Doors qui représentent un nouveau genre musical, le protest song ou rock contestataire.

En France comme dans de nombreux pays, l'année 1968 voit fleurir la contestation de l'ordre établi dans les campus. En 1969, l'hebdomadaire Hara-Kiri est fondé, il se veut indépendant et provocateur.

Le mouvement hippie, bien que peu structuré, portait en lui les germes d'un renouvellement inventif de la culture et du mode de vie des années d'après-guerre, qui, par la réussite même de ses buts matérialistes arrivait à un essoufflement particulièrement perceptible par la jeunesse. Les arts, dont la musique rock psychédélique et le pop-art marquèrent les esprits. Le slogan Flower Power (le pouvoir des fleurs) était le symbole de la non-violence.

La musique hippie

Elle est un élément capital et fédérateur des adeptes du mouvement. Loin d'un simple « laissez-aller » de jeunes bourgeois oisifs, le mouvement hippie sécrète une esthétique complète, musicale d'abord (Grateful Dead, Jimi Hendrix, The Doors, Crosby, Stills & Nash (and Young), Jefferson Airplane...), avec les premiers festivals de la pop : Monterey, Woodstock, l'île de Wight ; mais aussi picturale, théâtrale, etc.

La musique des hippies puise son inspiration dans la country (Bob Dylan) ou le blues (Janis Joplin) mais peut aussi venir de beaucoup plus loin comme le musicien Indien Ravi Shankar, joueur de sitar qui participa au festival de Monterey. La musique représente bien le mouvement par sa diversité, sa volonté d'ouverture aux différentes cultures et d' affranchissement des règles en vigueur.

Scott McKenzie : San Francisco


La fin du monde Hippie

La plupart des hippies ont fini par abandonner leur envie de régénérer le "vieux monde" et ont dû se ranger. Pour certains, le meilleur compromis a souvent été de se réaliser dans l'artisanat d'art ou la musique, d'autres ont cherché un travail et fondé une famille... Beaucoup s'y sont brûlé les ailes et ont fini sans le sou au bout de la route, l'apparition des drogues dures a ravagé cette génération, à l'image de leurs idoles, Janis Joplin, Brian Jones, Jimi Hendrix ou Jim Morrison, tous morts d'overdose.

En savoir plus : La Musique et le Mouvement Pop.

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