Désigne une écriture en note monophonique, comme une mélodie, par opposition à l'écriture verticale, utilisant la polyphonie et l'harmonie (écriture d'accords).
En théorie musicale, l'écriture horizontale privilégie le mouvement des mélodies et les lignes individuelles qui évoluent dans le temps, alors que les accords, construits sur la base de superpositions de notes, démontrent par leur association l'utilisation d'une notation favorisant la « verticalité » (la lecture s'opérant de bas vers le haut).
En conséquence, une composition horizontale donne la priorité aux aux lignes individuelles et à leur manière de se déplacer. Néanmoins, une écriture dite « horizontale », logiquement pensée linéairement, ne doit pas écarter le support harmonique et, à l'inverse, que l'harmonie ne signifie point que chaque note écrite reflète un ton d'accord de base.
La mélodie. C'est l'exemple type d'une écriture horizontale privilégiant une séquence de notes monophoniques.
Le contrepoint. C’est une écriture plutôt « horizontale », puisque ce type de notation se base sur la superposition de lignes mélodiques.
L'imitation. Les différentes entrées de voix se ressemblent : rythme et dessin mélodique sont particulièrement proches tout en évoluant chacune différemment.
La polyphonie horizontale. Les différentes voix entrent les unes après les autres, se répondent en imitation et s'entremêlent, procurant l'impression qu'elles évoluent de manière indépendante.
Homorythmie. Procédé d’écriture musicale où les différentes parties mélodiques sont jouées au même rythme, en même temps. On retrouve l'usage de l'homorythmie notamment dans le gospel.