Musique rapide d'origine allemande qui s'imposa au 19ᵉ siècle comme l'une des danses favorites de bal en France et qui donna naissance au cancan. Les compositeurs Jacques Offenbach et Franz Lehár utiliseront le galop dans leurs opéras bouffes et leurs opérettes.
C'est un rythme régulièrement cadencé qui sert de modèle à la danse de ce nom. La musique du galop s'écrit généralement sur une mesure en 2/4. Apparue au commencement du 19ᵉ siècle, elle sert de coda ou de finale dans les voltes et les contredanses.
Cette musique est rarement exécutée par les orchestres classiques, sauf dans quelques finales du quadrille. Par contre, sa présence est parfois justifiée dans de nombreuses opérettes, au ton souvent enjoué.
L'un des premiers exemples marquants est Le galop de Gustave III, présent dans l'opéra de Daniel-François-Esprit Auber, en 1833. Jouissant pendant une trentaine d'années d'une vogue quasi universelle, le galop bouffon d'Orphée aux enfers de Jacques Offenbach lui succèdera en 1858.
Citons également Franz Liszt qui a composé un Galop chromatique et un Galop russe qui retranscrivent idéalement la virtuosité pianistique du pianiste. D'autres compositeurs tenteront de traduire le cheval lancé au galop, en particulier Hector Berlioz dans La Course à l'abîme, issu de La Damnation de Faust, en 1848, auquel il s'avère nécessaire d'ajouter la suite pour piano En Languedoc de Déodat de Séverac composée en 1905.
Offenbach : Galop (galop infernal)
Originaire de France, la danse s'exécute en couple sur un tempo rapide à très rapide. À sa création, la main est particulièrement basse et en pince. Elle se décompose habituellement en série de huit chassés latéraux avec un changement de place possible dans la dernière série.
Le pas assez ordinaire consiste à glisser un pied que l'on chasse avec l'autre de manière continue sans changer de pied. Dans le cas où les danseurs souhaitent varier le galop, ils alternent le chassé de chaque pied alternativement en faisant un chassé en avant du pied gauche et en arrière du pied droit.
Son origine remonterait à la Seconde Restauration (1815-1830) et aurait été suggérée par la duchesse Marie-Caroline de Berry qui, par son goût immodéré pour la danse lors des bals, aura l'idée de faire raccourcir les robes jusqu'à la cheville pour permettre l'exécution de danses au tempo rapide en « couple fermé » et comprenant des séries de pas chassés.
Par rapport au galop français, la galopade russe se danse sans tourner. Les danseurs galopent rapidement autour du salon et font avancer ou reculer leurs dames. Les galopades russes sont majoritairement composées en 6/8.
Jouer une musique au galop. Sous-entends une musique exécutée prestement, dans l'empressement du moment.
Un galop d'essai. Si cette expression désigne à l'origine le cheval, lorsque le cavalier tâche d'évaluer les performances physiques de son animal, le galop d'essai est dorénavant synonyme de « période d'essai » quand, chez l'homme, elle qualifie une durée limitée dans le temps.