Les instruments appartenant à la famille des cuivres sont les instruments à vent (aérophones). Le son est produit par la vibration de l'air. Toutefois, ils ont une caractéristique particulière : l'air est mis en mouvement par la vibration des lèvres de l'instrumentiste. On les appelle cuivres, car la plupart sont fabriqués en cuivre, les autres sont faits à base d'autres métaux ou matériaux : défense, corne, coquillage... Les plus connus sont le trombone, le cor, la trompette, le tuba.
Tous les cuivres possèdent une embouchure. Leur point commun est la technique utilisée par le musicien pour produire le son : la vibration des lèvres. Cette technique met en vibration la colonne d'air à travers une cavité résonante tubulaire et de longueur variable correspondant au corps de l'instrument.
Les concernant, il existe néanmoins un paradoxe. Malgré l'usage de matières distinctes (bois, fibre de verre, os, corne, terre cuite ou roseau), certains instruments de musique à vent, fabriqués en métal, voire en alliage de cuivre, ne font pas partie des « cuivres », car le principe d'émission du son diffère. C'est le cas du saxophone, qui appartient à la famille des bois, pour l'unique raison que la vibration est produite par une anche en roseau, et non par les lèvres du musicien. Cette confusion existe également dans les traductions anglophones. La raison supposée proviendrait à l'origine de la fabrication des premiers modèles pour lesquels les « bois » étaient en bois et les « cuivres » en alliage de cuivre.
Les premiers instruments utilisant la vibration des lèvres pour produire un son, c'est-à-dire ceux attestés historiquement, remontent certainement à l'âge du bronze, avec l'invention de la métallurgie. Ces cuivres étaient constitués de trompes en forme de tubes plus ou moins évasés. Par la suite, ils vont se perfectionner pour donner de véritables instruments de musique du type trompettes naturelles. Par ailleurs, il est vraisemblable que ces cuivres ne fussent pas considérés comme des instruments mélodiques, mais plutôt comme des objets de communication, dans une période pour laquelle la guerre et la chasse prédominaient.
Il faut patienter le 12ᵉ et le 13ᵉ siècle pour voir apparaître des instruments naturels plus aboutis comme le cor. L'invention de la coulisse et des clefs, respectivement aux 15ᵉ et 16ᵉ siècles, seront des évolutions majeures. Elles ouvriront des possibilités inédites pour les instruments à vent, même si l'usage des clés dans la famille des cuivres sera tardif, n'apparaissant seulement qu'au 18ᵉ siècle.
Puis ce seront les ultimes améliorations. D'abord celle due à l'usage du chromatisme chez le cor et la trompette et celle de l'arrivée du piston inventé par Heinrich Stölzel en 1813 et perfectionné par François Périnet en 1839. Cette innovation produira la création d'une multitude d'instruments à pistons dans la première moitié du 19ᵉ siècle, des modèles précurseurs de ceux actuels.
Bhankora, bugle, clairon, conque, cor, cor des Alpes, cornet, cornet à bouquin, didgeridoo, hélicon, kakaki, kankangui, lur, mellophone, sacqueboute, saxhorn, serpent, soubassophone, trompe de chasse, trompette, trombone, tuba.
Certains instruments de cette liste se déclinent en plusieurs modèles et hauteurs.